9 août 2017
Escalade de l’arête sud des Dents de Coste Counier dans le cirque rocheux de la vallée d’Entre les Aygues et tout proche des Bans. Cette voie historique et autrefois très classique est beaucoup moins parcouru. Cette assez longue traversée d’arête reste néanmoins une escalade de choix et une des belles courses d’arête dans un niveau AD du massif des Ecrins.
Avec Pierre, un copain que je ne vois pas souvent, nous partons donc à la journée pour aller grimper du côté des Bans. Pour se remettre en forme, le garçon qui a une vie surbooké veut réaliser des escalades pas trop difficiles, jolies (forcément) et dans un cadre montagne. Les dents de Coste Counier répond à toux ces critères.
Nous partons à 5h 20 du parking d’Entre les Aygues et nous sommes au pied de la voie « le diable par la queue » à 7h. Il reste encore quelques résidus nuageux de la veille, mais ceux-ci seront vite balayés par les premiers rayons de soleil.
Le bouclier de dalles de la première partie de la voie est super trempe, mais nous allons quand même tester la première longueur voir ce que ça donne! Ça pourrait passer, mais le rocher glisse pas mal quand il est mouillé et ça ne sera pas très agréable de grimper là dedans!
On plie donc bagage. Un rappel nous ramène au pied de la voie et on remonte 45 minutes de plus jusqu’au pied la la traversée classique des Dents de Coste Counier.
Une grande longueur en corde tendue et nous rejoignons la brèche sur l’arête sud des « Dents ». On enchaine alors par une belle longueur en IV, puis plus facile jusqu’à un rappel de 25 mètres. La suite suit l’arête au plus près du fil. La difficulté va de II à V et l’escalade est de toute beauté. L’ambiance n’est pas dégueu non plus! On grimpe avec de grosses faces à proximité: les Bans, le pic des Aupillous, le Jocelme et le Bonvoisin.
Et puis au bout d’un moment (3h), nous arrivons au sommet. Moment de plénitude en face de la face sud des Bans (trop belle) en dégustant de bonnes tranches de grison, du pur fromage et du chocolat qui déchire. Elle est pas belle la vie. Tout ceci nous redonne un petit coup de boost pour la descente jusqu’au refuge puis la vallée.
AOûT